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10.8.25

Ti-Bras et Tites-Jambes

 Que sont-ils devenus?

Y a-t-il eu du bon dans leur vie ou tout à foiré? 

Givrés, un peu, Ti-Bras et Tites-Jambes descendent du pick-up fermier à gros Counne. C'est l'heure de la cantine à Malo, l'heure venue de s'empiffrer et du bilan à faire de sa soirée. 

Une sortie entre hommes, à se chercher du bon temps dans un samedi soir, après la Présentation. 

Ils avaient aucune idée de la direction de leur vie. Des vies pas très encadrées à la recherche de sens et de moyens. 

Où aller une fois 18 ans atteint? Mature mais sans expérience véritable, un choix décisif imminent prenait forme au fond d'eux-mêmes.  

Un bon matin, Tites-Jambes et Ti- Bras ont pris la route. Non celle du désespoir mais celle de l'espoir attendu et, tout ça, au mieux de leur connaissance. 

L'un dans les Forces, porter l'uniforme de sa Majesté, prendre les armes si nécessaire, apprendre un métier, parfois à la dure. Quand même, pour peu que dura l'aventure. Une période immersive, ineffaçable.  

La vie est dure. La bière est douce. Il est écrit sur le t-shirt.  

Sérieux?

Boire un verre de bière mon minou  

Prendre un verre de bière, right through


L'autre choisit To pour Toronto. Qu'allait-il faire là? Apprendre l'anglais? 

Il avait souvent entendu dire qu'il fallait parler cette langue d'avenir. 

Qu'à travers cette culture impériale, celle des gagnants, l'estime de soi ferait du chemin, verrait son ascension assurée.  


Pour Ti-Bras, son nouvel environnement portait à rêver, à s'imprégner d'un milieu anglophile accueillant et; à entrer dans une relation avec une femme empressée de travailler.  


Et pour le reste, jusqu'à maintenant, Tites-Jambes et Ti-Bras continuent à se dépêtrer, sept jours sur sept.

5.2.25

Répliquer

 Bonjour Francis,

Valérie (madame inacceptable) ou Geneviève (madame 3ième lien), une répulsion mutuelle épidermique, du moins, entre elles, quand il s'agit de transport collectif. 
Ça leurs prendrait un wagon chacune.  
Conséquence première, sous financement chronique du transport en commun. 
Combattons la réfection du boulevard métropolitain tel que présentée. Des sans-génies à la table à dessin.  
Le bazar 2.0
La créativité fait défaut.  
C'est un sacrilège, une atteinte à l'esprit collectif du peuple usager.
Je m'en insurge fortement.  
Salutations,
N

26.11.24

Bourgeon

 Il surveille les frontières humaines avant de jouer ses dernières cartes dont une, croit-il, capable de ravir la mise.

Une carte plastique fait de particules florifères. 

Et autour un mois bourgeonne.

4.10.24

Feuilles d'octobre

 


1.

Bleu jardin


bleu jardin 

c'est la nuit serrée contre le froid

planté dans un croissant de passage


bleu jardin

d'un jour qui sait

s'abandonner au fond de tout


bleu jardin

ce premier donné dans un geste sourd

et croît au bout d'une main mystérieuse


bleu jardin

cette seconde nature 

qui se fait saisir

devant une courte lune


Bleu jardin

ou les autres 

debout, étendus ou encore pliés

de travailleurs corvéables

Venus du chaud

l’œil cloué dans la récolte


bleu jardin

chargé d'amandes gonflées

à travers des vols incessants

et journaliers

 

bleu jardin

est un autre encore

inconnu et invisible

il court au ras le sol

dans une terre refroidie


 

bleu jardin

qui brille à l'ombre

qui enfonce sa force

devant la montée du ciel enflammé

 

bleu jardin

quand je tire les rideaux

et laisse pénétrer l'aube

avec son large soleil



Alors,

ce bleu jardin se lève

au coup de la seconde

chargé des odeurs du midi


Ô  jardin anonyme

 

 

2.

Chez les Géranium

demain ce n’est pas lundi

c’est l'hiver



3.

Richelieu


Toi mon Richelieu

doux compagnon estival

qui coule rafraîchissant

ou encore solide

étendue glacée

qui s’offre généreux

au jeu de l’enfant


vrai et puissant

de ses eaux fraîches et limoneuses

tu es cette descente

qui s’étire et parcourt

les territoires lointains


Grandeur et paix

rivière bordée d’un infini rivage

qu’accompagnent des frênes frères


tu m’entends te raconter

nos souvenirs complices

le chant des batraciens

langage de deux vies


Vallée d'étoiles ou vagues aux soleil

Lieu riche d’espaces sinueux

d’exploits et de repos

 

cours d’eau distendu

creusé par toutes ses forces

Brutes et tranquilles

 

Richelieu 

tu resteras toujours

ce phare scintillant

de ma jeunesse

 

 

4.

Rock Bay Bee  See

Victoria frontale

forgée trempée couronnée

reine d’un carnaval

sous une flamme océanique

pont interdit aux papillons

où passent le jour de lourdes matières

de là-bas nous atterri

Parachute givré

boules multicolores

glaciers d’arômes

purement fraîches

Non lointain

une fabrique à béton urbaine

je m’approche

saisir ces gros bleuets sucrés poussiéreux

devant une cimenterie

derrière

voitures comprimées 

sur une barge en direction inconnue

usines lourdes et brasseries d’or

se voisinent dans ce Rock Bay

aux eaux dures et opaques

dans un lent va-et-vient industriel

Toujours Rock Bay

d’hier à maintenant

une zone à rêver

territoire écorché

dans un fracas de pierres grises



 5.

De lit et de trottoir


Rue de l’impasse urbaine. Droite dans ses bottes de pluie rose fuchsia, Alice contemplait l’inlassable mouvement que
des vagues apportaient à ses pieds recouverts de varech. Elle se remémorait quelques
questionnements plutôt abstraits, entendus lors de la présentation grand public s’intitulant: Le trou noir et le genre humain.
 

Qu’y a-t-il de vrai dans tout ce qui a été dit et répété ? Qu’y a-t-il de faux dans tout ce qui
a été repris ? Où se logent l’utopie et son contraire ? La science, un télescope ou un
canon, croyait-elle entendre.
 

Le jour suivant, elle se réveilla dans ce qu’il y a de plus matinal. Le cerveau animé par
l'annonce d'une autre journée porteuse d’activités suffit à provoquer une série de
mouvements, une mise en marche de l'être intégral.
 

Alice se conformait bien au rituel du quotidien et à celui des saisons. Habillée, dents et
cheveux brossés, et puis, le verre d’eau jamais oublié, une saine habitude à laquelle elle
croyait.
 

De bon matin, elle sortit de chez elle le cœur en équilibre. À vide, elle avala du bout des
lèvres le brouillard du jour, les pieds au sec. Était-ce ça la réalité ? Une simple dose de
brume automnale, à ne voir l’horizon qu’à travers le prisme inoculé de la routine ?
 

Novembre lui apparaissait être le mois de l’ombre. Comment définir ce mois autrement
qu'une salve de jours courts sous le signe nuageux des averses et de rares percées
lumineuses ? Rien à ses yeux, n’était plus dérangeant que ce climat humide capable
d'atteindre toutes les régions du corps.


À coup de pouce, sur son écran naissaient, touche après touche, des mots regroupés, une
image adaptée; en somme, une manière simplifiée pour signifier quelque chose de ressenti
ou strictement informatif. Tape la flèche, machinalement.
 

En marche vers son lieu de travail, surgissait en elle une scène où la beauté devenait
l’ultime rempart contre la détresse et l’obscurité du jour. Pourtant, avide de dialogue,
l’intelligence n’arrivait plus à communiquer autre chose que des messages préfabriqués.
 

Abruptement, elle mit fin à toutes ces réflexions, allant même les croire superflues,
répétitives. À l'intersection Pandora et Quadra, elle s’immobilisa devant ce qui pouvait être
un buisson ardent couvert de fruits orangés, au bois armé d’épines trop nombreuses.
 

Tout près, elle remarqua un individu allongé dans un sac alourdi par l'humidité persistante.
Semi-mort, semi-endormi ? Là, à tenter de récupérer une énergie qui venait de moins en
moins les habiter. Dormir sur un trottoir ou sur une bordure dégazonnée.
 

Cafard humainement tolérable que celui de voir au sol, ainsi, un semblable. Puis, à la vue
d’un autre corps allongé, elle se ressaisit aussitôt, préférant porter son attention à ce que
son appareil lui offrait, des sonorités lentes et mélodiques toutes logées au fond de l'oreille.
 

De courtes phrases, spontanément lui parcourut l’esprit. Quelle heure est-il ? Où est ma
carte magnétique d’entrée au gym ? Ai-je versé à boire à l’oiseau et au chat ? Le
questionnement prit fin, comme un nuage que les yeux s'obstinent et parviennent à écarter.
 

Après avoir pris rendez-vous avec son psy, elle contacta l’agence immobilière NPK. Une
transaction à venir qu'il valait provoquer. Elle leur dit de faire une contre-offre à l’offre
transmise précédemment. Une affaire sensible était sur le point de se régler. Seule depuis
bientôt dix ans, elle se souvint soudainement de cette maxime lue en voyage: le réel
n’existe pas, il émerge en nous.
 

Après six séances avec une psy, cette dernière lui conseilla de prendre rendez-vous avec
son médecin. Ensuite, le pharmacien irait dans le sens prescrit, en toute considération
devant les informations déposées à son dossier médical.
 

Le réel venait de prendre le pas sur le rêve. Elle sortit son téléphone et lut: DERNIER
RAPPEL. SVP, communiquez avec l’équipe du service à la clientèle.
Alice rentra chez elle, se versa une eau pétillante coupée, mit son appareil en mode
silencieux. Elle prit l’unique cachet restant, couvrit l’oiseau et se glissa en toute légèreté
sous l’épaisse douillette mauve aux motifs étoilés.
 

Seul sur le canapé, le chat Hercule sommeillait avec force.

 

6.

Jardin papillon et fentanyl


Est-ce possible, oublier de respirer dans la nuit ? Hélas... Le jardinage maison tout comme sortir son chien pour qu’il pisse et bouge, compte son lot d’échange, de bavardage et de parenthèses entre voisins. L’adage qui veut que: qui s’assemble se ressemble, contient sa dose de vrai... et du faux.

Lorsque deux voisins ont la piqûre de la terre, de creuser, de vouloir réveiller les tulipes, alors, il y a matière à jaser.


Un ou deux à la fois, pas plus, j’ai arraché de jeunes mahonias du nouvel aménagement. Cet arbuste commun, au feuillage épineux et persistant, coûte moins que rien et est presque immortel. C’est pourquoi les architectes paysagers sur la planche à travail en dessinent plus qu’il en faut. De loin comme de près, la densité importe, pareille à une carte postale.


J’ai dit à Pam: ah, toi aussi t’en as arraché quelques-uns?

- Oui, me dit-elle. Ici, c’est dense, inutilement. De plus, j’ai besoin d’espace pour obtenir plus de fleuris.

- Tu sais, j’ai grandi dans la vallée du Fraser, mon père était un passionné de jardinage. Un trait de lui que j’ai hérité.

Au rythme des mois, nous avons parlé jardinage et de notre communauté Madrona. Au début, elle pensait de se reloger, mais 

 plus le printemps passait, moins son désir de quitter, allait être.

Aujourd’hui, fin octobre, l’Halloween lentement s’installe devant les portes-orangers des deux immeubles.


Récemment, à la descente d’autobus, peu loquace, Pam me dit:

- Je viens tout juste d’apprendre que mon fils, 41 ans a été trouvé, chez lui, dans son sommeil, sans vie.

La semaine suivante, pendant que son chaton gris courait après un papillon blanc, elle ajouta:

- Décédé d’un arrêt respiratoire. Une trace de fentanyl en trop.


À sa porte, sied un bouddha gris argileux. Autour, un mauvais soleil et un large chrysanthème, d’un mauve trop léger.







9.

Sept jours sans relâche


Elle fuit le drame

une pensée éclair

lui visite le front


~

La nuit

les bas instincts

le jour nous les présente


~





Feux de pétales

je dors

donc je suis

~

Piscine moscovite

sauce de merle lâchée

en passant


~

Vaste plaine

Ô corps retournés

des tournesols entendus


~

Enracinés

des blés s’élancent

pour une mission

~

Dimanche fuchsia

sur terre battue

parlons trêve

 

10.

Sa vie en vrille

le corps aspergé de poussière

des stigmates irrésolus

 




 



 


25.9.24

Kuei 25 septembre 2024

"Et pourquoi passer par l'écriture? Pourquoi choisir d'explorer un sujet avec des mots sans savoir où ce processus nous mènera? J'ai plusieurs réponse à cette question.

D'abord parce que cela permet de mettre en lumière les questions qui travers notre société. Ainsi, on participe - comme tous les membres de la société devraient le faire- au développement de la compréhension de notre trajectoire, tant individuel que collective. Chaque lettre est une invitation à l'autre, un acte d'inclusion. On lui dit, ainsi qu'à tous ceux qui nous lisent: <<Bienvenue, ta participation est souhaitée, quelles que soient nos différences.>> On ne veut pas effacer la différence, mais au contraire, l'accepter et la respecter. On se lit comme on s'écoute: pour mieux connaître ceux avec qui on partage cette Terre et pour voir comment on pourrait mieux vivre ensemble. Sans se lire, sans s'écouter, comment est-ce qu'on pourrait y arriver?

(Un paragraphe sauté.) Mais je ne crois pas...Et se lire. 

Mais on écrit aussi pour se transformer. Quelque part à l'intérieur de nous, nous croyons que nous sommes nos pensées, nous nous identifions aux pensées qui tournent dans nos têtes sans même savoir d'où elles viennent et, quand nous écrivons, nous sommes à même de percevoir, de formuler et d'approfondir ces pensées qui guident notre vie. Nous sommes quotidiennement à la merci d'idées et de sentiments que nous avons rarement le temps de remettre en question. Les exigences de la vie nous laissent peu de temps pour bien se connaître. L'écriture est un rituel personnel pour nous connaître nous-mêmes. L'écriture crée un espace où nos vies intérieures peuvent devenir visibles; elle nous permet,en quelque sorte, de décider qui nous voulons être."

Deni Ellis Béchard, 

Kuei, je te salue, Conversation sur le racisme, page 105-106

Deni Ellis Béchard, 

Natasha Kanapé Fontaine 

8.12.23

Deux/sept décembre/Vancouver

Premier mot du deux décembre Vancouver 2023/défaillances pluriellement/j'ai trouvé un mot par terre/avanie/traitement humiliant qu'une personne reçoit publiquement/fureur extrême colère rage et frénésie mêlées/j'ai presque perdue mes lunettes/merci Jul/serein.

Ai-je assez parlé/ai-je trop dit de choses futiles/avec trop de retenu je serai un/d'aucun intérêt/je vais lui dire/me faire persuasif/coq en flèche et comme personne/.

Il fallait s'y attendre/je m'ennuie/dans ce sillon trop profond pour m'en extirper/psalmodie devant mon Omamuri/attendre que ça passe/je suis dans une ville modérée/mes assises sont faibles/ma fille et son conjoint/point à la ligne/

                                             ~

Sept décembre/je ne sais plus/comment entreprendre une saison/quand je vois mes prochaines fleurs debout sur son kenzan/je pense à elle Dominique souvent/son escalier tout brinbalant/c'est ça l'hiver/je vais lui dire un mot amusant/amoureux/

Je vais m'investir dans le floral avec un éclairage relevé/floral et volcanique/c'est terminé avec Vancouver/pourtant/son sol meuble à pétrir/jamais antique comme là où je retourne dans peu/lieu à pierre fendre/comment faire sans terre/où bûcher mon reste d'espoir/

Au fond tout ce que je veux/de vivre le geste terre à terre/le jeu floral/même rendre compte de ces millions  de petites bêtes enfouies dans le sol quelque part/fleurs finies/sans abri/sans amis/plantées sur des pics soit zinc soit inox/ 

J'ai vu la fille aux cils charbonnés/elle attendait avenue Broadway East/sous un ciel allant en s'éclaircissant. 


7.12.23

La vie qui brûle et, le corps givré

 Toi, JP, comment ça se passe dans ton royaume? 

Verre cul sec à gauche, cheveux ligotés derrière.  
Moi, je viens d'écouter un vox pop robotisé, Surrey BC avec Marie, à radio Can.
Ridiculement amusant! On parle français en bruits détachés. C'est presque la vie.

On peut pas non plus tout basculer, tout effacer et, partir en mission à l'étranger;  comme le font certains/es fonctionnaires tarés/es, téléphone ultramoderne dans une poche discrète d'un complet élégant. 
En première.

Limousine. Hôtel On the Rock.
Ensuite, vêtement mou dès l'arrivée.
Je joue, je perds. Je joue, je gagne. C'est addictif. 
Garçon! Un Scotch et une ligne ultra fine.
Peu après, une chérubine s'amène, tout en règle. Obnubilé par l'espoir, je gonfle de joie.    
Adage. Il faut faire face à la musique. 
Parfois aigre, chez les petits, on s'entend.

À part ça, je me demande si je dois me laisser tenter, rapporter une belle amaryllis bientôt rougissante, à la nativité.
Question un peu naïve.  
Ça m'embête. Je suis vraiment tenté. Qu'en penses-tu? Héro. 

Devant, désormais, l'adversité des prochaines bourrasques. 
Je vois ni décembre passer,  ni janvier venir. 
Le mercure plonge. Je me sais vacillant sur les talons. 
Je chute. 
Je me rends sans condition.
Seul avec ces ecchymoses. 
N
 

13.9.23

Bouquet politique

 À mon avis et il n'est pas humble, la prochaine conquête Russe risque bien d’être du côté du Canada, ce grand pays faiblard aux petits moyens, qui compte sur l'amabilité de l'oncle Sam pour sa défense. Quand les Russes et les Chinois frapperont militairement et économiquement et, auxquels se rallieront les nations du milieu à un nouvel ordre mondial, nous devrons bien nous rendre à l'évidence et négocier l'impensable, la fin de l'empire américain. 

Le peuple américain est gros et grands de mauvais sucres et ses combattants n'ont enregistré depuis 1945 aucune victoire. 

Aujourd'hui, cette société est polarisée à l'extrême et ne pense qu'à consommer et consommer ce qui vient en grande partie de Chine. Ils sont si croyants qu'ils vénèrent que leur bon cinéma, un tissus de propagande insensée. 

Et les Noirs américains dans tout ce Meltingpot? Ils continuent à être stigmatisés dans leur propre pays. 

Et le Québec, que certains diront, dans tout ça? Qu'il se démerde, comme il a dû et su faire au lendemain de la Conquête.

                                                                  ~

À deux mairesses, celle de la Ville centre, Valérie Plante et celle de mon Arrondissement, Émilie Thuillier.

 Bonjour Madame,

Voici le message que j'ai pris le temps d'envoyer au service en titre au sujet des voies qu'empruntent les autobus donc des milliers d'usagers quotidiennement. J'espère qu'à votre tour, vous puissiez faire pression et intercéder auprès des responsables concernés, le Département de la voirie.

MESSAGE:

Tronçon complet entre Saint-Laurent et rue Berri, côté sud d'Henri-Bourassa, voie des autobus en très mauvais état. 

À titre d'usager du transport en commun SVP faites prioritaire l'entretien soutenu des voies où circulent les autobus. 

Nous sommes le 25 septembre, les voies qu'empruntent (évidemment le long des trottoirs) les autobus sont souvent dans un si piètre état. 

Aucun automobiliste ne subit avec autant de désagrément l'inconfort dont les usagers de la STM sont exposés dû à l'état déplorable de la chaussée. 

On ne vous demande pas une chaussée parfaite mais qu'elle soit au moins carrossable.

Résident d'Ahuntsic

                            ~

~

Alors oui, il faut hurler poliment et publiquement l’inconfort de son désarroi, au plus grand nombre, aux intéressés comme aux désintéressés. Sinon, qui le fera.

~

Les géants de l’alimentation n’ont qu’un souci. C’est le retour, c’est le profit. Nous, dans les rangées étourdissantes, nous poussons votre panier. Nous n’avons qu’un souci. Le mépris face à la cupidité de vos actionnaires.

~

Son bouquet

Elles vont toutes périr. Hélas!

Considérant ta condition à la cheville, cet automne, je m’offre à t’aider, à arracher délicatement tes jolies fleurs annuelles.