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8.12.23

Deux/sept décembre/Vancouver

Premier mot du deux décembre Vancouver 2023/défaillances pluriellement/j'ai trouvé un mot par terre/avanie/traitement humiliant qu'une personne reçoit publiquement/fureur extrême colère rage et frénésie mêlées/j'ai presque perdue mes lunettes/merci Jul/serein.

Ai-je assez parlé/ai-je trop dit de choses futiles/avec trop de retenu je serai un/d'aucun intérêt/je vais lui dire/me faire persuasif/coq en flèche et comme personne/.

Il fallait s'y attendre/je m'ennuie/dans ce sillon trop profond pour m'en extirper/psalmodie devant mon Omamuri/attendre que ça passe/je suis dans une ville modérée/mes assises sont faibles/ma fille et son conjoint/point à la ligne/

                                             ~

Sept décembre/je ne sais plus/comment entreprendre une saison/quand je vois mes prochaines fleurs debout sur son kenzan/je pense à elle Dominique souvent/son escalier tout brinbalant/c'est ça l'hiver/je vais lui dire un mot amusant/amoureux/

Je vais m'investir dans le floral avec un éclairage relevé/floral et volcanique/c'est terminé avec Vancouver/pourtant/son sol meuble à pétrir/jamais antique comme là où je retourne dans peu/lieu à pierre fendre/comment faire sans terre/où bûcher mon reste d'espoir/

Au fond tout ce que je veux/de vivre le geste terre à terre/le jeu floral/même rendre compte de ces millions  de petites bêtes enfouies dans le sol quelque part/fleurs finies/sans abri/sans amis/plantées sur des pics soit zinc soit inox/ 

J'ai vu la fille aux cils charbonnés/elle attendait avenue Broadway East/sous un ciel allant en s'éclaircissant. 


7.12.23

La vie qui brûle et, le corps givré

 Toi, JP, comment ça se passe dans ton royaume? 

Verre cul sec à gauche, cheveux ligotés derrière.  
Moi, je viens d'écouter un vox pop robotisé, Surrey BC avec Marie, à radio Can.
Ridiculement amusant! On parle français en bruits détachés. C'est presque la vie.

On peut pas non plus tout basculer, tout effacer et, partir en mission à l'étranger;  comme le font certains/es fonctionnaires tarés/es, téléphone ultramoderne dans une poche discrète d'un complet élégant. 
En première.

Limousine. Hôtel On the Rock.
Ensuite, vêtement mou dès l'arrivée.
Je joue, je perds. Je joue, je gagne. C'est addictif. 
Garçon! Un Scotch et une ligne ultra fine.
Peu après, une chérubine s'amène, tout en règle. Obnubilé par l'espoir, je gonfle de joie.    
Adage. Il faut faire face à la musique. 
Parfois aigre, chez les petits, on s'entend.

À part ça, je me demande si je dois me laisser tenter, rapporter une belle amaryllis bientôt rougissante, à la nativité.
Question un peu naïve.  
Ça m'embête. Je suis vraiment tenté. Qu'en penses-tu? Héro. 

Devant, désormais, l'adversité des prochaines bourrasques. 
Je vois ni décembre passer,  ni janvier venir. 
Le mercure plonge. Je me sais vacillant sur les talons. 
Je chute. 
Je me rends sans condition.
Seul avec ces ecchymoses. 
N
 

13.9.23

Bouquet politique

 À mon avis et il n'est pas humble, la prochaine conquête Russe risque bien d’être du côté du Canada, ce grand pays faiblard aux petits moyens, qui compte sur l'amabilité de l'oncle Sam pour sa défense. Quand les Russes et les Chinois frapperont militairement et économiquement et, auxquels se rallieront les nations du milieu à un nouvel ordre mondial, nous devrons bien nous rendre à l'évidence et négocier l'impensable, la fin de l'empire américain. 

Le peuple américain est gros et grands de mauvais sucres et ses combattants n'ont enregistré depuis 1945 aucune victoire. 

Aujourd'hui, cette société est polarisée à l'extrême et ne pense qu'à consommer et consommer ce qui vient en grande partie de Chine. Ils sont si croyants qu'ils vénèrent que leur bon cinéma, un tissus de propagande insensée. 

Et les Noirs américains dans tout ce Meltingpot? Ils continuent à être stigmatisés dans leur propre pays. 

Et le Québec, que certains diront, dans tout ça? Qu'il se démerde, comme il a dû et su faire au lendemain de la Conquête.

                                                                  ~

À deux mairesses, celle de la Ville centre, Valérie Plante et celle de mon Arrondissement, Émilie Thuillier.

 Bonjour Madame,

Voici le message que j'ai pris le temps d'envoyer au service en titre au sujet des voies qu'empruntent les autobus donc des milliers d'usagers quotidiennement. J'espère qu'à votre tour, vous puissiez faire pression et intercéder auprès des responsables concernés, le Département de la voirie.

MESSAGE:

Tronçon complet entre Saint-Laurent et rue Berri, côté sud d'Henri-Bourassa, voie des autobus en très mauvais état. 

À titre d'usager du transport en commun SVP faites prioritaire l'entretien soutenu des voies où circulent les autobus. 

Nous sommes le 25 septembre, les voies qu'empruntent (évidemment le long des trottoirs) les autobus sont souvent dans un si piètre état. 

Aucun automobiliste ne subit avec autant de désagrément l'inconfort dont les usagers de la STM sont exposés dû à l'état déplorable de la chaussée. 

On ne vous demande pas une chaussée parfaite mais qu'elle soit au moins carrossable.

Résident d'Ahuntsic

                            ~

~

Alors oui, il faut hurler poliment et publiquement l’inconfort de son désarroi, au plus grand nombre, aux intéressés comme aux désintéressés. Sinon, qui le fera.

~

Les géants de l’alimentation n’ont qu’un souci. C’est le retour, c’est le profit. Nous, dans les rangées étourdissantes, nous poussons votre panier. Nous n’avons qu’un souci. Le mépris face à la cupidité de vos actionnaires.

~

Son bouquet

Elles vont toutes périr. Hélas!

Considérant ta condition à la cheville, cet automne, je m’offre à t’aider, à arracher délicatement tes jolies fleurs annuelles.
















5.9.23

LE QUINZE-18

 


Émission LE 15-18 rapports de circulation du pont Jacques-Cartier à Kafka


Alors oui, depuis un bon moment, je voulais dans un élan d'encouragement vous écrire quelques phrases au sujet des "interminables" rapports de circulation.  

D’ailleurs, autant entendus à votre émission, LE 15-18 Montréal,(Phare ouest, Panorama, Vancouver) qu’à celle du matin, d’ici, à RC. Et que penser de d’autres villes congestionnées...

Je suis de retour à Montréal après m'y être absenté pendant plusieurs décennies. Presque 50 ans plus tard (un demi-siècle) nous entendons les mêmes sempiternels comptes ««tendus»» de circulation. Le 15-18 à l'auto.

- Ça congestionne sur Décarie

- Aux abords de tel pont, accrochage

- Attente ici, pare-choc à pare-choc par là

Et j'en passe puisqu'on les entend à répétition.


Vous ne trouvez pas qu'il serait à peu près temps d'utiliser vos ressources à meilleur escient et de couper court ces rapports absurdes de circulation?

Vous le savez, ces automobilistes font désormais appel à des technologies avancées pour se faire dire que c'est bouchonné à droite, en arrêt à gauche et que des travaux sont perpétuellement en cours.

Comme c'est la norme, ils attendent, impatiemment.

Alors, je dirais: bonne retraite à ce monsieur Desautels pour ses loyaux services et que dorénavant, ces minutes précieuses soient consacrées... disons à des capsules linguistiques ou aux bons coups dans le domaine du transport alternatif.

Oui, il existe des alternatives à ce monologue autour de la circulation, éloge de l'auto solo. Je vous laisse l'initiative pour la suite car votre équipe déborde d'imagination et que l'on cesse de nous couvrir de ces "interminables" rapports d'heures de pointe, un peu kafkaïen.

Bonne route,

Ahuntsic-Cartierville












26.6.23

Rien

 

Y a t-il sur le toit du monde une droite chimiquement pure qui règne sur la vie restante? 

Sinon, il doit bien y avoir  gauche droite, gauche, droite, physiquement réunis.

                                                           ~

Ce matin, je n’ai qu’à mes plants à qui m'adresser. Cerise de terre, aubergine striée grossissante, poivrons vers un rougissement espéré, tomates noire-cerise délicieuses un basilic droit et quatre œillets de poésie florale. Des plants comme des mots. Les mêmes qui font les haïkus en saison.

Au sujet de Saint-Ours, que des souvenirs. À la fin du rêve, tout sera englouti dans le trou du progrès et celui du temps révolu.

Nous avons cédé tous nos droits et, la nature, entre les mains étouffantes de l’homme.

Le combat est bien terminé. En somme, il n’a jamais eu lieu puisque nous sommes, désemparés, dispersés, disparus.

24.6.23

Fête...N 24 juin 2023

Bonne journée à vous qui célébrez aujourd'hui cette Fête ancestrale. Comme quoi le passé parvient encore à se bâtir un présent, 

                                               ~

Montréal, ce matin 25 juin, du balcon, odeur de cendre sur fond de ciel enfumé.



16.6.23

Coup de crayon

Comme les gens du Réverbère doivent être peinés de mon absence. Salut Diane, qu'en penses-tu? 

J'ai parlé à Jacques au sujet de la santé de François, hospitalisé depuis 5 semaines. Julie, au nom du CA enverra une carte de vœux. Une pensée fraternelle. Eh oui, mon ami François traverse une mauvaise passe. Hospitalisé depuis cinq semaines, il mène son combat. Leurs plans de voyage estival ont pris le bord. La cause de tout cela est une bactérie agressive au cerveau et pour cause aggravante, son déménagement à Québec. 

 Je voyage entre le désir et la réalité que l'âge complexifie. Une sorte d'inconfort persistant. Depuis qu'une médecin m'a prescrit des vitamines B12, je rebondis. Ensuite,Ginette, peintre retraitée (une de plus), rencontrée sur Facebook il y a deux mois. Une « date » cultivée dans Rencontre et textos. Rencontre en personne au Marché Jean-Talon, l'affaire se conclue vite. Queue de poisson chez Première moisson, merci bonsoir, bonne chance dans ta quête, m'a t-elle dit. 

Bon! À biffer. Quand Ginette m'est apparue, tout s’écroulât et ou inversement. L'effet face contre face. Le corps à la traine. Quarante minutes se sont écoulées. 

La porte de sortie, je rente, j'évite le trafic. Je l'ai regardée claudiquer vers sa voiture, le talon douloureux. Aisée, une ex-épouse d'un avocat. Moi, je vais à pied, bras court, bras long. À part égale, comparable, dans l'épreuve, j'avançais tout de même serein, dans une direction assignée par le destin. 

On aurait cru voir, deux corps mûr, la quête des âmes retraitées. Je vais parler à ma jeune coiffeuse d'Indochine, My, au sujet du dénouement de ce bref face à face. 

Elle a bien hâte. Moi, j'ai surtout hâte de lui parler de la chasse aux papillons. Je suis sûr qu'elle me demandera son âge, son nom. 

Isa, elle tourne autour de 40 ans. J'ai rien à perdre sauf un gras refus poli à encaisser, debout dans mes sandales. 

Je verrai pour la suite. En fait, je connais la suite. C'est ma réalité. Je me couche à l'instant. Je fais le mort pour la nuit. Le vrai et authentique paradis. Longue vie Diane à ta nation, toi qui s'investit autant, dans les Premiers Peuples.

N

2.4.23

Au nom du mot et à son futur

 

Chez les Géranium

demain ce n’est pas l’hiver

c’est lundi

                              ~

Le verbe haut

Des mots sortis des caniveaux

Pour parler à la rue

                               ~ 


À l’apogée de sa vie

il laisse deux jardins 

posthumes

                                                                                           LnH

                              ~

En marge du fossé/ dans une immense campagne/ faire le foin

                             ~

Ce matin, j'ai vu le jour à travers ce poil.
                                                       
En bout de vie
en guise de prix
maladies  folie
                                                   ~
 
 
                            

30.3.23

Machin-chose et autres objets que l’on ne saurait nommer

 


Voici un texte que l’auteur vient de lancer dans l'atmosphère. Petit bijou d’un doux délire matinal. Début sérieux, d'actualité, convivial, saisissant, dans une cadence désirée. À terme et à coup sûr, vous ne verrez qu’une apothéose de petits pois de fantaisie.

N


Machin-chose et autres objets que l’on ne saurait nommer


L’intelligence humaine se voit dépasser par celle des futurs robots et leurs progénitures jaunes et noires. Il est effarant il nous est dits. Le temps est venu de mettre <<l’affaire>> hors jeu.

Car c’est une prise de contrôle planétaire et au-delà, auquel nous assistons.

Il est urgent de créer un comité mondial mixte au sujet de l’intelligence artificielle. 

Avec l’apparition de ChatGPT, ce machin-chose hors norme, l’être humain a réussi à créer un être objet supérieur à lui-même et libre de toutes contraintes sinon que la sienne. 

Le savoir apocalyptique au service de la chose et ensuite de l’Homme s’Il en reste.

Alors, il en va de l'avenir de l’humanité actuelle.

Soyons indulgents, soyons compréhensifs, ayons confiance dans la modernité, vous entendrez.

Hélas non que oui!


En raison d’un tel déploiement d’intelligence et de la surchauffe mondiale engendrée par cette recherche immodérée et douteuse de la connaissance, il est impératif de lancer un avertissement solidaire international devant ce gâchis énorme, cette dérive du savoir menant ultimement à une soumission totale du genre humain.


Devant l’ampleur du phénomène en cours, l’invention de Chat GPT et autres créatures artificielles intelligentes, il est urgent d’appliquer les freins.

On le voit, nous assistons à un effondrement mental et civilisationnel. La communauté des chercheurs et d’experts en études illimitées est prise d’une panique généralisée, devant la bête robotisée, incontrôlable, seule maître à bord.


Vite, action, mode réhabilitation, dans leur cadence effrénée, ces fidèles et dévoués chercheurs, avec leurs machins, sont capables de pulvériser l’espèce. Que la marche soit mise à l'arrêt, le temps d'en saisir toutes les conséquences.




En ce XXI siècle, que vous soyez croyants ou non, il est encore temps d’agir en conformité avec votre guide intérieur. Le génie scientifique extrême mène à de périlleuses désillusions.

BOUTON, BOUTON ROUGE ALERTE

Qui aurait cru à de tels fantasmes de la part du milieu vénéré du haut savoir. Les surdoués, les grands chercheurs, tous, à l’œuvre, dans une fureur de trouver.


Pensons à la masse laborieuse, les êtres humains ordinaires, lesquels ne pèsent pas lourd dans la balance.

Certains se sont servis plus d’une fois et qu’à leur tour, dans le plat de bonbons.

Que diriez-vous d’une volée de pois verts, avant la pause estivale?

Mes tendres amis, et le climat dans cette atmosphère surchauffée? Le temps se joue bien de nous, de nos humbles existences.



Jacques sait lire dans le grand livre du firmament et, distinguer la lune du soleil, l’aube du crépuscule.

Alors, il a choisi de se retirer dans son jardin monastique, là-haut dans la colline du ruisseau aux deux cressonnières.

À très vite,

Bouton Bouddha,