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27.4.19

Réverbère052019

Prune Passion

La semaine dernière, je me suis retrouvé au Japon tout en demeurant à Victoria. Un court voyage qui se poursuit, tantôt réel, tantôt fictif. Tout a commencé  au moment de l’éclosion lente de bourgeons floraux,  des pruniers japonais, des cerisiers, aussi. En fait, cet intérêt remonte à il y a beaucoup plus longtemps, comme à la route de la soie. La route pour me rendre au Japon m’étant  inaccescible, je me suis pris autrement.

La porte coulissante s’est ouverte et je suis entré dans l’univers Fujiya. L’épicerie niponne d’ici. Dans un claquement de doigts, un peu de Japon a surgi. Ume, le premier mot suffit à éveiller une simple curiosité exotique. Ume, signifie prunier  (botaniquement abricotier). Ainsi, nous obtenons un assaisonnement à partir du jus de prune. Dans le commerce, nous le voyons sous le nom de vinaigre de prunes ume ou également comme, jus de prune marinée. Le second mot. Shiso, puisqu’il rentre dans la composition de ce produit.

Mais le shiso, c’est quoi? Une herbe aromatique, une plante à feuillage dentelé qui se vend en paquet d’une douzaine de feuilles? Oui. Évidemment, c’est beaucoup plus rapide de passer chez l’épicier Fujiya que de se procurer les semences. Le shiso se dit pérille de Nankin en français et est aussi connu parfois sous le nom de basilic japonais. Il y a la pérille à feuilles vertes et l’autre, à feuilles pourpres. Comme bien des herbes, la pérille possède une huile aux propriétés certaines et est disponible en capsule. La pérille de Nankin appartient à une grande famille, les Lamiacées. Et dans celle-ci, nous retrouvons, les menthes, les lavandes, les basilics et bien d’autres, lesquels ont en commun des fleurs semblables, odorantes à des degrés divers. Thyms romarin, sauges, origanum et sarriettes.

Et ce petit voyage au milieu d’un soleil couchant se poursuit jusqu’à Metchosin. Là, on y découvre une ferme maraîchère spécialisée dans la culture de plantes potagères et de légumes-feuilles. Depuis plusieurs années Umi Nami Farm répond à une demande croissante pour ses produits orientaux. Chefs cuisiniers, épiceries fines, service de panier bio et, une présence au marché Moss où une clientèle enthousiasme est toujours au rendez-vous. Et cet ami qui aurait bien aimé avoir une petite entreprise à l’asiatique. Comptant des employés compréhensifs, minutieux et d’une politesse exemplaire. Elle existe.

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