Bâton de Jacob
Centranthe rose
Rose violacé, une deuxième, une troisième
Plante I
Linaria purpurea. Elles se font remarquer, même par des yeux distraits. Il suffit qu’elles apparaissent là où elles sont, parcs, chemins, milieux rudéraux. Elles se disent tranquilles et pionnières.
Je parle de la linaire pourpre commune, très répandue dans ma région, côtière. De répartition étendue.
La linaire pourpre possède un sommet floral monté pareil à un fer de lance, rebelote pour ses feuilles. Vivace solide composée d’organes très élancés.
C’est une plante dite hémicryptophyte, c’est à dire que tout disparaît l’automne venu, est d’une simplicité déconcertante.
Seuls des bourgeons persistent au niveau du sol durant la saison morte.
À retenir, la linaire violette s’implante partout où chute une graine. Là, tout repartira.
Plante II
Centranthus ruber. L’autre, oui, l’autre, une de bord de mer, lilas d’Espagne ou centranthe rose (penser à 130, truc mnémotechnique), aussi nommée fausse valériane ou valériane vulgaire.
La liste des noms communs peut être interminable. Néanmoins, elle demeure une compagne facile à vivre.
Feuillage glabre, glauque, d’un rose floral carminé, celle-ci plaît aux papillons. Observer sur cette photo, ses feuilles opposées, soudées à la tige. On croirait une bouche humaine.
En résumé, jusqu’ici, deux plantes particulières, fortement dispersées dans le paysage et avec lesquelles un aller-détour visuel charmera l’observatrice solitaire.
Plante III
Asphodeline lutea. Et, pourquoi pas une troisième. Oui, jaune, semblable à un
soleil. Le bâton de Jacob à fleurs or étoilées, de lieu aride, croît bien dans un
sol caillouteux.
Vivace rhizomateuse, elle origine des pentes sèches et ensoleillées des
pourtours du bassin méditerranéen. Très rustique, des ans de promesses
garanties.
Cette dernière, dans cette photo elle a été vue dans un jardin privé exposé
aux regards des passants, à Victoria; à l’arrière d’un grillage, au bout de la rue
Richmond, à proximité de la mer.
Il semblerait que les escargots et les limaces pourraient s’intéresser au
Bâton de Jacob.
Enfin, que frugalement.
(Texte du Réverbère de juillet 2022)
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