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16.5.21

Langue et soi

 

Après lecture des textes de MBC, Denise Bombardier, Joseph Facal.... J'imagine le peu de rêverie.
J'irai vivre dans le West Island de façon à faire osciller favorablement de ma personne la balance démographique. Du sel dans l'océan.
Hélas, c'est de ça qu'il s'agit. Imposer sa langue là où elle subit un recul déplorable. Non!
Là où le nombre le justifie. Beau défi très Canadian way.
 

Aucune cohérence en vue, je vous l'assure.
Tout ceci, ce n'est ni rose ni morose. C'est beaucoup fuchsia. Nous, les francophones, nous avons, accroché autour de la tête, des accents aigus, graves ou circonflexes ainsi que des cédilles qui dépassent.

C'est tout ça qui rebute le voisin historique et certains nouveaux. Notre société, tellement accentuée, distincte ou impure, latine.

On est comme coincé entre ciel et enfer, toujours catho, à faire du temps au purgatoire.

Câline de calvette, génuflexions, lampions, rosaires, chapelets en famille, on en a assez fait pourtant.

Y en manque combien pour se décoincer du purgatoire culturo-linguistique?
J'm'arrête là, sinon je risque de faire une chute.

Faut être raisonnable, M Letrugault, ils l'ont prononcé. Et ils comptent sur nous pour ça.
Et pis, c'est dans ma culture de tourner la vie en forme de drôlerie. Une gorgée, ensuite, une blague ben tassée.

Autrement, on n'en sortira pas ni debout ni assis.
La révolte et la colère réunies, ça te jette une joie de vivre par terre pour le reste de la journée.
Et encore...
Bonne journée,
N

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