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28.2.21

La fracture28022021

 

Bonjour,
Madame Mailloux, vous avez mis un cailloux rond comme un pois dans mon soulier droit. Je cherche un banc pour m'asseoir et me déchausser, librement.

Voisins,
Moi, je suis alignée sur l'idée qu'il faut transformer la vérité et non la rechercher. Déjà, c'est pas correct mais je continue ma réflexion.
Elle, la vérité, doit être formatée. Oups! les choses se gâtent.
 
D'ailleurs, à combien d'occasions n'avons-nous pas entendu un  individu se présenter devant l'opinion mondiale, clamer haut et fort que les résultats de ses dernières recherches sont la nouvelle vérité, une percée majeure et inattendue.

Des rois souvent admis entre eux, scientifiquement se proclament par décret, dès lors appartenant au temple du savoir.
 
Moi, je suis un de ceux ou de celles ayant mis le pied sur le rebord de la chaloupe, prêt à la faire basculer dans un monde océanique, inconnu et sans aucun garde-fou. Meilleur? Peut-être mais viendra l'adaptation.

Hélas, il n'y a plus d'espace pour le bon "vieux bon sens." Le sens s'est fractionné en de multiples avenues incertaines et mal définies que tout à chacun emprunte inlassablement.
L'autoroute de la nécessaire communication s'abat impitoyable sur les esprits curieux, avec un acharnement d'aucune commune mesure. Au bout du jour, nous ressentons en nous l'être accro et épuisé que nous sommes devenus. Mais pourquoi moi?
 
Pour cette raison que je vise ceux ou celles qui s'investissent corps et âme (s'ils/elles en ont une) dans la recherche interplanétaire. Des sommes colossales de ressources pour savoir s'il y a vie sur Mars. S'il y a trace de microbe, de vie possible ou impossible. Des pèlerins sont en attente d'une passage vers le haut. Visiblement, la Lune est débordée.

Ici, se trouve le réchauffement climatique. Là-bas, le refroidissement atmosphérique. Le mode harmonie vient à nous perturber, nous avons mal, ça nous rend inconfortable, cherchons une idée neuve et aventurière.
 
Une force obscure nous entraîne, tous et toutes et, nulle part. En fait, oui, le terminus existe, en bout de ligne, écrit en caractères gras: Fin.
Alors, tout est permis et circulaire et il n'y a rien d'absurde.
L'air est agréable, il est tôt. Je sors, je vois fumer le tas de compost, il fume et il tue, les microbes restants.
À la prochaine,
N



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