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10.9.17

Réverbère07/082017

Le buvard et le râteau


Le buvard est à l'écriture à ce que le râteau est à l'horticulture. Deux objets symboliques pour la main. Donc, une chronique estivale juste pour rire. La nuit fut courte. Pourquoi? C’est juin, mois de la croissance accélérée de la végétation. Aujourd'hui, je parlerai de sujets que je connais, autant que possible. Chaque année, juin offre la possibilité de vivre au rythme du mange-tout. Ils ne cessent de grimper, suspendus au soleil. Ils ont une surface cireuse. Aucun risque de cancer. Pois, ils viennent en quantité et autant en qualité. Le secret? Des semences vigoureuses et bien acclimatées.
L'ail, lui, profite sous terre. D'ici peu, sa fleur se déploiera comme une épée de son fourreau.
La fraise. J'aimerais qu'il en soit ainsi des fraises. Mais, c'est plutôt décevant. Vous connaissez mes préjugés au sujet de la fraise, rouge en dehors, blanc en dedans. Oublié sur le comptoir, ce genre de petit fruit importé restera sans jus et propre. Le mûrissement demeure nécessaire. Rien de moins. Au sujet de la fraise blanche, elle existe bien. Elle est goûteuse, élancée. Pas tout à fait ronde. L'an dernier, je m'en suis procuré un plant au Market de la rue Catherine, dans Vic-Ouest. Allez les encourager. Ils sont charmants et passionnés pour tout ce qui pousse et se mange.
J'ai fait une visite éclair, en matinée du 22 juin, au Farmer's Market de la rue Georgia, à quelques mètres de Radio-Canada. Soleil de plomb tout était en place, les ardoises, les prix, les produits, les petits bonhommes au dessein estival. Malchance ou non, l’atmosphère n’y était pas. Je ne me suis pas gêné pour communiquer au vendeur ma pensée; qu'un casseau de fraises d'Abbosford à 5$, il y a quelque chose qui tourne pas rond. Un Lavallois a pu en obtenir six pour 10$ et savoureuses en plus. Je m'attendais qu'il me dise: retourne dans l'Est si c'est si bon marché là-bas. Mais, non. Il n'a fait qu'encaisser le coup, sèchement, comme un marin devant une marée trop basse, longtemps.
Hier soir, Sidney, rue barrée comme c'est d'usage tous les jeudis 16h que la joyeuse saison apporte. Ce Market offre plus d'ambiance à la foule, je pense, heureuse d'être dans le coup. Ici, dans ce coin de pays, les marchés sont différents. Vous voyez, je ne veux pas offenser personne. Il y a un petit quelque chose de différent qui peut paraître énorme. Évidemment, nous sommes tôt en saison. Soyez prêt, la récolte viendra, forte.
Une autre chronique, une dernière? J’aimerais qu’elle traite de plantes carnivores (ex :Sarracénies) et meurtrières (Ex :Pisonia grandis). Elle pourrait déchaîner les passions dans la cité. Alors, à nous l’été.



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