Viorne particulière. Viburnum tinus "gwenllian" Texte en construction. À bientôt!
18.12.14
6.12.14
Réverbère2015
Jardinier d'un roi
Somme tout, mon temps est précieux.Des douze, il ne m'en reste plus qu'un. Décembre, et merci 2014. Comment est le vôtre? Votre temps.
À vrai dire, je n'en suis pas certain. Est ce que le temps du jardinier-horticulteur est moins précieux que celui du chef d'orchestre, du chef d'une organisation redoutable, du chef d'un état corrompu ou démocratique,du boucher, du retraité? allons voir! La juste réponse devrait se trouver dans celle à choix multiples. A,B,C,ou D avec: Toutes ces réponses sont justes.Si je suis le jardinier du roi, vous conviendrez que mon temps vaut son pesant d'or.Surtout si c'est le Roi-Soleil, l'homme jardinier de la cour, ce André Le Nôtre.Vous êtes en première.
Et la foule? Agenouillée dans un jardin communautaire, la masse populaire, le nombre illimité, les milliards de bouche à nourrir, jour après jour.Les voilà, l'épaule à la roue.Mais allons! Parmi ces participants ou participantes, il y en a qui portent une coupe vestimentaire toute particulière, comme une griffe à la Tilly. Au moment de déplier le dos,le regard se répand.C'est simplement observable. Ces gens sont là, parfois les dimanches, à se construire un plaisir de jardin.
Nombreux se meuvent à pied, d'autres à vélo et certains qu'en voiture. Ils et elles sont tous et toutes du quartier et susceptibles d'être un jour ou l'autre croisés dans la rue, vus à l'épicerie ou à la pharmacie du coin.
Et leur temps joue dans tous les sens, dans le mouvement, dans les lectures en ligne, dans les recherches portant sur un légume préféré,une fraise, une semence.
Dans cette conscience à vouloir du frais, il n'y a pas que les bras d'engagés. Tout le reste du corps penche vers l'action. Les obscures pensées comme les pensées joyeuses et apaisantes.
Jardiner est un mal. Un mal de vivre et de nourrir une passion divertissante, ici et ailleurs sur terre. Oui, heureux comme deux Danois, les plus heureux du monde, semble-t-il.
Somme tout, mon temps est précieux.Des douze, il ne m'en reste plus qu'un. Décembre, et merci 2014. Comment est le vôtre? Votre temps.
À vrai dire, je n'en suis pas certain. Est ce que le temps du jardinier-horticulteur est moins précieux que celui du chef d'orchestre, du chef d'une organisation redoutable, du chef d'un état corrompu ou démocratique,du boucher, du retraité? allons voir! La juste réponse devrait se trouver dans celle à choix multiples. A,B,C,ou D avec: Toutes ces réponses sont justes.Si je suis le jardinier du roi, vous conviendrez que mon temps vaut son pesant d'or.Surtout si c'est le Roi-Soleil, l'homme jardinier de la cour, ce André Le Nôtre.Vous êtes en première.
Et la foule? Agenouillée dans un jardin communautaire, la masse populaire, le nombre illimité, les milliards de bouche à nourrir, jour après jour.Les voilà, l'épaule à la roue.Mais allons! Parmi ces participants ou participantes, il y en a qui portent une coupe vestimentaire toute particulière, comme une griffe à la Tilly. Au moment de déplier le dos,le regard se répand.C'est simplement observable. Ces gens sont là, parfois les dimanches, à se construire un plaisir de jardin.
Nombreux se meuvent à pied, d'autres à vélo et certains qu'en voiture. Ils et elles sont tous et toutes du quartier et susceptibles d'être un jour ou l'autre croisés dans la rue, vus à l'épicerie ou à la pharmacie du coin.
Et leur temps joue dans tous les sens, dans le mouvement, dans les lectures en ligne, dans les recherches portant sur un légume préféré,une fraise, une semence.
Dans cette conscience à vouloir du frais, il n'y a pas que les bras d'engagés. Tout le reste du corps penche vers l'action. Les obscures pensées comme les pensées joyeuses et apaisantes.
Jardiner est un mal. Un mal de vivre et de nourrir une passion divertissante, ici et ailleurs sur terre. Oui, heureux comme deux Danois, les plus heureux du monde, semble-t-il.
1.12.14
Réverbère 122014
Une feuille anonyme
Depuis la nuit des temps, le temps est précieux. Des
douze mois au calendrier, il n’en restait plus qu'un et c'était décembre. Merci à l'année écoulée. Mais à bien réfléchir, comment était le vôtre,
votre temps, la nuit?
Une nuit de novembre pendant laquelle le vent su
s’inviter, j’entendis une sorte de déchirement douloureux et aigu, me tirer du sommeil.
Qu'arrive-t-il?
Chez le voisin trônait un énorme pin écossais composé
de quelque millions d’aiguilles vertes ou brunes, surplombant le mur frontal
de l’immeuble. C’est là que se trouvait le seul géant de son espèce qui encore
occupait le paysage de ma rue. Les autres étaient ensemble disparus.
Je me suis dit : c’est fait! Ce même bruit
dérangeant de tantôt provient sans doute d’une branche maîtresse, brisée,
déchirée à l’horizontale, et que le vent s’obstine à traîner au sol. Ce même
arbre qui me privait du soleil matinal; j’en étais presque ravi à l’entendre
gémir dans sa nuit et d’imaginer même sa couronne en détresse se rompre puis être abandonner au destin. C'était injuste et trop demander.
Mais une fois debout, la porte-fenêtre de la chambre
entrouverte, je compris, en présence de la lune, mon leurre et la déception monter. Ce que j’avais perçu dans
le silence de cette nuit particulière n’était nul autre que le frottement d’une simple
grosse feuille desséchée, mue par le vent et, tourbillonnant à la surface du
balcon. Celle-ci, semblable à une araignée géante, se mouvait sur ses pointes fragiles.
Venue d’un arbre environnant, cette grosse feuille anonyme, en
voie de devenir matière organique, s'était échouée sur un balcon, notre balcon, et avait
exprimé à sa façon,dans un bruissement très naturel; que même une simple feuille vieillie ne
disparaît jamais sans venir vous dire au revoir et, à la saison prochaine.
Comme à chaque mois ce texte est publié dans le Réverbère, bulletin mensuel de la Société francophone de Victoria, Canada.
Comme à chaque mois ce texte est publié dans le Réverbère, bulletin mensuel de la Société francophone de Victoria, Canada.
12.11.14
Réverbère novembre 2014
Le vert se dégrade…
J'aurais pu tout aussi bien intituler ma chronique: La pelle ferrée. Après tout, novembre, c'est le mois où, souvent, les gens enterrent leurs souvenirs estivaux. Exit la saison, c'est comme une vitrine. Une mode, un style, des teintes qui partent au vent.
Mon ami Maurice revient toujours sur
ce fait : le dépouillement de la végétation. C'est vrai, dans les rues,
l'automne fait jaser. De quoi? De météo, au passé, au présent et à venir.
Ensuite, on se met à théoriser autour de sujets d’actualité, d'Halloween et de
superstitions. Mais en cette matinée d'automne, Maurice, s'arrête un instant,
le temps d'observer le passage de cette lourde barge chargée de garnottes
concassées.
Il est là, immobile, émerveillé,
devant la progression des travaux du nouveau pont. Décidément, le pont bascule
dans la modernité avec de nouveaux espaces qui seront finement aménagés. Les
rosiers qui ornaient le terre-plein du côté nord renaîtront. C'est ce qu'il
espère. Il se dit que des roses autour d'un pont de fer, ça compensait pour la
robustesse de la structure. En effet, ce qu'il a pu voir dans le monde
imaginaire et virtuel des concepteurs, c'est qu'il n'y aura pas que du béton,
du bitume et de l'acier, dans ce projet du nouveau pont. On y verra, des
piétons, des vélos, des fauteuils roulants, des scooters, des autos et de
l'aménagement floral. Donc, l’œil ne sera pas en reste. C'est certain, ce
nouveau pont-bascule risque de devenir une populaire carte postale. La Ville
n'avait peut-être pas le choix. Il faut être en accord avec son image
médiatique faite de bosquets, de plans d'eau, etc. Et surgira bientôt, cette
création dans le paysage urbain.
Feuillage persistant ou caduc,
arbres à aiguille ou arbre à feuille, pour Maurice ces choses du quotidien ne
sont pas toujours simples à saisir. Mais que veut-il bien comprendre au juste,
ce Maurice ? Qu'il est en train de vieillir dans l'Île, une saison à la
fois? Qu'il oublie ?
C'est en raclant les feuilles
tombées sur le perron de sa demeure qu'il va prudemment. Il veut éviter de
faire à son tour une chute qu'une feuille trop mouillée sous son pied aura
provoquée. Il ne peut que constater ce départ graduel du vert estival.
Plus jeune, il lui était arrivé d'entendre prononcer un mot, pas trop
familier à ses oreilles. Le mot chlorophylle. Oui, chlorophylle, en un coup. Voilà !
Juste à entendre prononcer ce terme, il lui arrive de penser, à nouveau, à ce
choix, jadis, celui d'une carrière à l'image de celle de son professeur de
sciences naturelles. Surtout à la botanique, et à tous ces petits matériaux
présents dans la nature. Respiration,
photosynthèse, oxygène et enfin le gaz carbonique libéré. Avec le vert qui se
dégrade, Maurice songe à la signification des nuits fraîches et des jours
courts. Voilà le coloris retrouvé.
La barrière se lève, le feu est vert. Maurice traverse le pont bleu et
retourne chez lui avec ses souvenirs et ses coloris.
31.7.14
Réverbèreseptembre2014
Des semences, des livres et un riz
Des semences entières, ni trafiquées, ni transgéniques que des semences "authentiques". Donc, ce soir, à la Bibliothèque municipale de Victoria, on a planté drapeau et parlé semailles avec le semencier et présentateur, Dan Jason de Seed and Plant Sanctuary forCanada. Un passionné d'horticulture, de biodiversité qui s'est formé sur le tas, et fin observateur. Originaire de Montréal, infatigable, pareil aux coureurs de fond, Dan Jason habite la côte ouest depuis plusieurs décennies.
À la GVPL, une banque de semences est en voie de réalisation dans le cadre du projet d'échange de semences avec Lifecycles Project Society et la Bibliothèque municipale du centre ville. En milieu francophone, le phénomène est connu sous le nom de grainothèque. En 2000, j'étais allé visiter son modeste domaine, son site de production de semences à Ganges dans l'Île Saltspring. Il n'a cessé depuis de militer pour cette cause parfois incomprise ou imparfaite.
Un peu plus d'une heure lui aura suffi à remuer et à résumer le sujet. Son message est limpide et sans détour. Activiste et ardent défenseur du végétal comme patrimoine universel, opposant à la monoculture, il maintient le cap et affirme être en désaccord avec le phénomène qui vise à privatiser la vie végétale par le biais du brevetage de semences et de sa lignée, s'il y a. Et lui de porter haut le flambeau pour mieux scander son slogan: Cultivons nos semences et notre santé en bénéficiera. Son livre, disponible lors de cette rencontre s'intitule, Saving seeds et disponible en librairie. Et pour les intéressés prêts ou prêtes à s'engager, toute l'information se trouve à la bibliothèque et davantage en ligne.
Des semences ancestrales et durables, passons à la dure génétique d'une molécule étrangère. Se nourrir de riz pour éviter de souffrir de cécité. Le sujet est sensible et hautement controversé. Je veux parler du Riz Doré. Ça vous dit peut être rien ou quelque chose mais le débat fait rage autour de cette fabrication, un grain de riz pas comme les autres. Simplement vous rendre en ligne et vous serez vite plongés au cœur d'une histoire. Inévitablement, c'est ainsi que les choses souvent se passent. D'un côté Greenpeace et de l'autre, le mouvement More Golden Rice Now, sorte de Greenpeace inversé, promoteurs du Riz Doré breveté, sous licence si vous préférez, s'affrontent. Bec et ongles, chacun défend sa thèse dans l'arène médiatique et celle du haut savoir, chiffres, bannières et discours à l'appui. C'est simplement complexe, il va de soi puisque l'un des partis tente de d'assécher l'autre. Consommé, ce riz de laboratoire, en question, permettrait d'éviter la perte de la vue, auprès d'une population infantile carencée. Du moins, la freiner.
Un Riz Doré qui alimente la planète OGM versus BIO, acclamé par les uns et honni par les autres.
À suivre.
Des semences entières, ni trafiquées, ni transgéniques que des semences "authentiques". Donc, ce soir, à la Bibliothèque municipale de Victoria, on a planté drapeau et parlé semailles avec le semencier et présentateur, Dan Jason de Seed and Plant Sanctuary forCanada. Un passionné d'horticulture, de biodiversité qui s'est formé sur le tas, et fin observateur. Originaire de Montréal, infatigable, pareil aux coureurs de fond, Dan Jason habite la côte ouest depuis plusieurs décennies.
À la GVPL, une banque de semences est en voie de réalisation dans le cadre du projet d'échange de semences avec Lifecycles Project Society et la Bibliothèque municipale du centre ville. En milieu francophone, le phénomène est connu sous le nom de grainothèque. En 2000, j'étais allé visiter son modeste domaine, son site de production de semences à Ganges dans l'Île Saltspring. Il n'a cessé depuis de militer pour cette cause parfois incomprise ou imparfaite.
Un peu plus d'une heure lui aura suffi à remuer et à résumer le sujet. Son message est limpide et sans détour. Activiste et ardent défenseur du végétal comme patrimoine universel, opposant à la monoculture, il maintient le cap et affirme être en désaccord avec le phénomène qui vise à privatiser la vie végétale par le biais du brevetage de semences et de sa lignée, s'il y a. Et lui de porter haut le flambeau pour mieux scander son slogan: Cultivons nos semences et notre santé en bénéficiera. Son livre, disponible lors de cette rencontre s'intitule, Saving seeds et disponible en librairie. Et pour les intéressés prêts ou prêtes à s'engager, toute l'information se trouve à la bibliothèque et davantage en ligne.
Des semences ancestrales et durables, passons à la dure génétique d'une molécule étrangère. Se nourrir de riz pour éviter de souffrir de cécité. Le sujet est sensible et hautement controversé. Je veux parler du Riz Doré. Ça vous dit peut être rien ou quelque chose mais le débat fait rage autour de cette fabrication, un grain de riz pas comme les autres. Simplement vous rendre en ligne et vous serez vite plongés au cœur d'une histoire. Inévitablement, c'est ainsi que les choses souvent se passent. D'un côté Greenpeace et de l'autre, le mouvement More Golden Rice Now, sorte de Greenpeace inversé, promoteurs du Riz Doré breveté, sous licence si vous préférez, s'affrontent. Bec et ongles, chacun défend sa thèse dans l'arène médiatique et celle du haut savoir, chiffres, bannières et discours à l'appui. C'est simplement complexe, il va de soi puisque l'un des partis tente de d'assécher l'autre. Consommé, ce riz de laboratoire, en question, permettrait d'éviter la perte de la vue, auprès d'une population infantile carencée. Du moins, la freiner.
Un Riz Doré qui alimente la planète OGM versus BIO, acclamé par les uns et honni par les autres.
À suivre.
1.7.14
Réverbèrejuilletaoût2014
Fraises et citations
Il n’y a pas
si longtemps, je me suis mis à compiler des citations. Des citations? Utiles
parfois pour relever la tête, parfois pour infléchir, parfois pour rêver.
Celles-ci naissent quelque part au creux de l’imaginaire des uns et des autres.
Elles peuvent surgir spontanément et se voir dans l’instant même déposer sur
une feuille de papier. Alors, elles connaîtront peut-être une vie durable. Elles
peuvent être également le fruit d’une conversation, polies ensuite par
d’incalculables efforts.
En somme, de partout elles peuvent surgir et surtout de nos jours, à travers
médias sociaux. Du reste, on s’entend pour le partage de celles-ci, avec le
plus grand nombre d'individus.
Quelques-unes
appartiennent à des auteurs/es connus, célèbres ou anonymes. Les voici réunies, dans un heureux
désordre de chronique estivale. Et en mon nom, j'en glisserai quelque unes.
Proverbe que l'on dit venir d'un pays arabe:
La nuit tous les chats sont gris.
« Pourquoi
Dieu a-t-il fait l’homme jardinier?
C’est parce
qu’il savait qu’au jardin la moitié du travail se fait à genoux. »
Rudyard
Kipling
« Au
jardin de l’avocat, un procès est un arbre fruitier qui s’enracine et ne meurt
pas. »
Proverbe
italien
« La
solitude [l’isolement] est un jardin où l’âme se dessèche, les fleurs qui y
poussent n’ont pas de parfums. »
Marc
Lévy
« Le
bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de
merveilles. »
Christian
Bobin
« Les
gousses d’ail sont en terre. Elles croissent pendant la saison morte. »
LNH
« La
nature n'est ni belle, ni laide, ni généreuse, ni avare, ni utile, ni inutile.
Elle est totale. »
Elle est totale. »
Jardinier
anonyme d'un pays lointain.
Nuit de pleine lune, un potager vous regarde.
Définitivement,
la saison débute plus tôt à Victoria que partout ailleurs au pays. Je viens de
parcourir d’ouest en est des milliers de kilomètres et constater la différence.
Gourganes et mange-tout sont déjà prêts.
Tandis
qu’ici, dans l’est, on trouve des asperges et des fraises délicieuses en
abondance. Du jour ou de la veille, elles sont juteuses et mûries à point.
Fraises,
rondes, lourdes et d’une couleur intense, c’est au pays du sirop d’érable que
l’on trouve les plus savoureuses au
monde. Les marchés publics deviennent en saison, une vraie place rouge… de fraîche.
Éviter les fraises énormes, rouge à l’extérieur, blanc à l’intérieur. Ce sont les
sans saveur et sans valeur véritable. Trompe-l’œil et jonglerie. Elles sont
croquantes et d’ailleurs.
Pour
terminer, c’est l’été et je vais aller me mettre au vert. Ainsi, disait Zola
lorsqu’il parlait de se rendre à la campagne.
2.6.14
Réverbère juin 2014
Rose et
blanche
Ce qui se dit au jardin, reste au jardin. Ou encore, ce qui
se fait au jardin s’enterre au jardin. Une expression consacrée dans bien des
cas. J’ai une tante Cécile mariée à
oncle Marcel aujourd’hui décédé, qui avait un penchant vers elle assurément,
mais aussi vers les autres. Je l’ai toujours su et en plus ma sœur me l’a
récemment confirmé lors d’une conversation
autour d’un rouge de France, bien sec. Il
aimait bien rire, parler fort et tout le reste… (Un manocle comme on dit). Une rose à la main, une blanche à la boutonnière.
Mais parlons plantes puisque cette chronique se veut
horticole. Dimanche dernier, j’ai eu le plaisir de découvrir qu’il existait un
rosier pape Jean-Paul II. Oui, après la messe dominicale, là-haut, une marche à
la fois. Céline m’a dit : tu vois,
c’est lui le rosier pape Jean-Paul II. Dans un pot bleu, il s’imposait au
soleil, sain et sans fleurs; devant une mer aveuglante et un lilas bonzaï. Elle
a réussi à éveiller ma curiosité, me disant que ce rosier était unique et
particulier. Je ne sais pas pourquoi, peut-être qu’elle me l’avait déjà dit
mais le même jour, je suis passé par l’hôtel Empress.
Tout le monde le sait, si on veut admirer des rosiers en ville, c’est à
l’Empress qu’il faut aller. Là, j’ai trouvé, massées, des roses blanches
Jean-Paul II, non loin du terminus d’autobus. En absence de cerfs ennemis.
Le rosier pape
Jean-Paul II produit une fleur immaculée et dégage (pas comme dans les manifs
en Tunisie) un parfum citronné. Vous verrez, après vous être incliné devant
ce végétal odorant, puissiez-vous vous
relever la tête et dire, avec un peu d’imagination : ici les roses et
là-bas, les blancs sommets d’Amérique.
Fiche horticole
Rosier buisson à grandes fleurs bien doubles
Végétation érigée et tiges idéales pour les bouquets
Hauteur et largeur : 1.5m x 1m
Résistance :-20c
Entretien : Pouvant nécessiter des traitements
Taille : annuelle
Fertilisation : apport en mars de matière organique
Site : plein soleil
Normand Hébert
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